La ville de Cotonou, capitale économique du Bénin, a vu sa population décupler des indépendances aux années 2000, pour dépasser le million d'habitants. Face à l'absence de planification de la mobilité par les pouvoirs publics, des acteurs de l’informel ont développé une offre spontanée : taxi-ville, taxi-brousse, taxi-moto ou minibus. A défaut d’autre chose, cette offre s’est imposée en système, assurant 81% des besoins en déplacement, et employant 10% de la population active.
L'étude permit de quantifier les flux, de définir les principaux axes de desserte, de de cerner le profil et les besoins des usagers. Elle proposait d'associer les acteurs de l'informel à un système de planification structuré à l'échelle de la ville.
Réalisé au sein d'un laboratoire de recherche béninois, ce travail déboucha sur plusieurs missions de conseil aux pouvoirs publics locaux, puis sur une collaboration avec la SYSTRA autour d'un projet de développement du chemin de fer dans les transports d'agglomération du Grand Cotonou.